Actions collectives, engagements de proximité et gestion des déchets en région Centre-Val de Loire

Résultats du projet

Rapport final : Synthèse des résultats

Leçons pour l’action publique : Leçons de la recherche

Patrice Melé (coord.), Claudia Cirelli, Dominique Bachelart, Émilie Laurent, Fabrizio Maccaglia, David Violleau

Le projet AGIRE, financé par la région Centre-Val de Loire se focalise sur le rôle des acteurs collectifs dans la prévention et la réduction des déchets, sur leur capacité à impliquer la population et à construire les conditions d’une transition dans le domaine de la gestion des déchets.
Nous avons testé deux hypothèses que l’on peut formuler ainsi : (1) Une meilleure connaissance des collectifs existants et de leur rôle peut contribuer à mieux ancrer territorialement les actions publiques dans le domaine des déchets ; (2) Les effets des mesures de prévention, de réduction dépendent en partie de la capacité à construire des dispositifs d’interface avec les acteurs collectifs. Lire la suite


Notre enquête nous a conduit à identifier 227 associations ou collectifs en région Centre-Val de Loire, que nous représentons ici sous la forme d’une carte interactive qui permet aussi d’offrir la possibilité à de nouveaux collectifs de demander leur prise en compte par notre étude. Nous avons de plus effectué une analyse cartographique qui propose une série de cartes à l’échelle des EPCI.
Sur la base de cette cartographie des formes d’engagement dans le domaine de déchets, nous avons réalisé des entretiens qualitatifs qui constituent la base de nos analyses et le support de publications. Notre recherche montre la présence sur le territoire de la région et la mobilisation sur la question des déchets d’actions collectives portées par des collectifs très différents : groupes locaux Zéro déchet, Ressourceries ou recycleries, structures de réemploi ou de réparation, associations environnementales ou de consommateurs, collectifs locaux construits contre un projet, associations caritatives ou d’insertion. Entre résistance à la surconsommation et institutionnalisation de nouvelles modalités d’action, nous observons au niveau local, la diffusion du débat sur les conditions de possibilité d’une transition écologique et sociale dans le domaine des déchets.